Le boulot d’avocat renferme différents fantasmes… Les effets de manche, les grandes plaidoiries, la robe noire, etc. Mais également l’image de l’individu prête à plaider les pires monstres afin d’encaisser de l’argent, etc. La réalité n’y ressemble pas totalement. Avant tout, l’avocat pénaliste, le plus médiatisé (et également habituellement le plus pauvre) ne défend qu’une partie des multiples rôles qu’un avocat peut rencontrer durant sa carrière.
Dans l’idée de devenir riche
En ce moment, le mythe de l’avocat nanti qui reçoit plein de billets de banque mal fonctionne petit à petit chaque jour, etc. Il existe à peu près 70 000 avocats en France. Le revenu annuel atteint en moyenne 40 000 €. C’est pour dire que 35 000 avocats encaissent davantage et 35 000 encaissent peu. Dans cette moitié qui est moins rémunérée, une meilleure proportion encaisse très peu au-dessus du SMIC, etc.
Cela ne raconte pas réellement des sornettes. Les nantis sont présents, bien entendu. Les ténors du Barreau qui comptent 1 000 € de l’heure, les fiscalistes qui ne facturent pas leurs heures, les associés de gros cabinets, etc. Cependant, ils ne constituent qu’une minorité du métier. Réaliser ce boulot pour l’argent est ainsi un challenge assez dangereux !
Le statut social et le prestige
À ce stade-là, il paraît que le cliché demeure assez réel. Par exemple, il existe une différence conséquente des yeux lancés sur soi depuis la réussite d’examen d’entrée. La personne en question est devenue tout à coup « quelqu’un », pour quelques-uns. Des gens qui ne vous connaissaient pas jusqu’à maintenant ont commencé à avoir de l’intérêt pour vous.
Cela a parfois causé de la jalousie, de la curiosité, une attitude presque révérencieuse ou de l’agressivité. Il est indispensable de déduire que le statut d’avocat ne passe pas inaperçu. C’est possible que les avocats soient dignes de la réputation prestigieuse qu’on leur donne. Dans toutes les situations, si c’est une place enviée et reconnue qui incite à devenir avocat, on se trouve sur le bon chemin.
Plaider les opprimés et les faibles
Lorsqu’on n’est pas dans le bain et que l’on imagine « Droit » et particulièrement « avocat ». On pense immédiatement à celui qui plaide le dangereux criminel, l’orphelin et la veuve. Si la première mission fait planer, la deuxième fait l’objet de fantasmes habituellement non basés. Il faut aussi comprendre que la branche pénaliste du droit demeure presque marginale.
Et ce, aux yeux de tous les autres litiges qu’un avocat peut avoir à savoir. On peut devenir avocat en droit civil (successions, droit de la famille, contrats, divorces…), en droit administratif, en droit social (droit du travail). Par contre, un avocat ne prend jamais la défense du moindre délinquant. On peut également destiner une partie de son activité au droit pénal tout en considérant les autres affaires.