Pour mettre fin rapidement à votre union, il est conseillé de choisir une procédure simple. Notez toutefois que même en optant de divorcer à l’amiable, quelques facteurs peuvent avoir une incidence sur la durée de la procédure. Pour raccourcir autant que possible cette durée, voici ce que vous devez absolument retenir.
Bien choisir son avocat
Depuis le 1er janvier 2017, il est possible pour les époux souhaitant divorcer de choisir le divorce par consentement mutuel. Cela signifie une représentation par deux avocats distincts. Ces derniers seront en charge d’assurer la rédaction et la contre-signature de la convention de divorce des époux. Pour mettre toutes les chances de votre côté et rendre plus rapide votre séparation, le choix de votre avocat ne doit pas être pris à la légère. Confier l’affaire à un avocat spécialisé en droit de la famille est même recommandé. Ce dernier sera plus en mesure de répondre à vos questions sur les difficultés pouvant surgir durant et après le divorce. En vous faisant accompagner par un avocat compétent, le délai de rédaction de la convention est réduit. En faisant le bon choix, les éventuelles difficultés d’application de cette convention qui vous obligeront à engager de nouvelles procédures sont largement limitées.
Toujours se mettre d’accord sur les conséquences de la séparation
Ensembles avec leurs avocats, les conjoints vont déterminer les conséquences du divorce et c’est ce qu’on appelle la phase de négociation. Cette étape et décisive, car si les époux s’entendent bien, le délai est raccourci, mais la négociation peut durer pendant plusieurs mois si les deux parties n’aboutissent pas à un accord. Difficile de prévoir la durée dans le cadre d’un divorce à l’amiable, mais pour accélérer les choses, il est recommandé de lister les principaux points et d’en discuter au préalable. Dans l’intérêt du couple, il convient donc ainsi de se concentrer sur :
- Les règles de répartition des biens.
- La garde des enfants.
- L’organisation du droit de visite.
- Les pensions alimentaire et compensatoire.
Disposer d’une situation patrimoniale simple
Dans la mesure où le couple possède une situation patrimoniale relativement simple, le processus de divorce peut être effectué de manière plus rapide. Si le couple ne dispose que peu de biens en commun, il n’est pas obligatoire de faire intervenir au préalable un notaire ou d’accomplir d’actes particuliers dans la cadre de la liquidation du patrimoine. Cette faveur va leur permettre ainsi de gagner du temps.
Rédiger une convention dans l’intérêt de tous
Dans le cadre d’un divorce à l’amiable, les avocats des deux époux rédigent leur convention. Cela permet de limiter la durée des négociations et les réécritures de la convention. Pour ne pas perdre du temps, les parties doivent donc réfléchir en amont à toutes les conséquences afin de trouver des solutions équitables. Si le couple a un enfant mineur et demande à être entendu par le juge par exception, le juge vérifiera si la convention de divorce respecte les intérêts de toute la famille avant d’homologuer et prononcer le divorce. Si les intérêts de tous ne sont pas respectés, un nouvel accord devra être présenté lors d’une seconde audience. Cette procédure va pourtant rallonger la durée de la procédure, donc autant bien respecter les intérêts de tous dans la première convention.